Ce qu’il faut savoir : Il est préférable de choisir un papier fait à 100% de coton plutôt que de cellulose. La fibre longue du coton est plus résistante aux corrections et permet une plus grande durabilité. Ce papier existe en différentes épaisseurs :
90lbs : plutôt mince il gondole facilement
140lbs : poids moyen, il demande à être tendu pour éviter le gondolage
300lbs : papier épais qui n’a pas besoin d’être tendu autrement qu’avec un ruban gommé autour. Il retient d’avantage l’humidité et permet aussi le travail en mouillé sur de grandes surfaces.
Mais il y a aussi la texture :
Pressé à chaud : très lisse ou satiné (idéal pour les détails, la couleur ne court pas beaucoup à la surface).
Pressé à froid : texture fine, légèrement granuleuse qui convient bien aux moins expérimentés. Il est aisé de contrôler l’humidité, ce qui facilite les détails.
Torchon ou gros grain : très texturé, rugueux. Il est difficile d’y contrôler l’étendue des pigments sur une surface humide.
Le papier existe en différentes marques, dont le Arches qui est sans doute le plus connu au Québec. Le Fabriano et le Canson sont aussi disponibles facilement mais bien d’autres marques occupent les étalages de nos boutiques.
Les papiers sont aussi disponibles en blocs pré-encollés sur quatre cotés; ceci évite aux artistes trop occupés de tendre le papier. Il est donc pré-tendu, on peint sur la feuille du dessus et ensuite on retire l’œuvre du bloc.
Voilà pour le premier volet sur le papier d’aquarelle. Lors du prochain blog nous poursuivrons notre exploration sur le papier.
1 commentaire
Wow! Je viens d’apprendre à quoi sert le « pressé à chaud » et « pressé à froid » Merci!